Préservation de la ressource et du patrimoine
Soumise à des pressions multiples dont le changement climatique, l’eau douce se raréfie. Indispensable pour les écosystèmes continentaux et à la vie humaine, elle est aussi fortement mobilisée par de nombreuses activités humaines comme l’agriculture, la production d’énergie ou l’industrie. Bien commun, il nous faut la préserver, la protéger et la partager.
Les travaux de la Communauté de communes couvrent l’ensemble des processus liés à l’eau, depuis la goute de pluie qui arrive sur le sol jusqu’aux rejets en milieux naturel, de la terre au cours d’eau, des points de vue qualitatif et quantitatif. Ils concernent donc tout autant l’eau bleu (l’eau des mares, des zones humides, celles qui recharge nos nappes), que l’eau verte (l’eau du sol, qui alimente les plantes et retourne vers l’atmosphère) ou l’eau grise (traitement et recyclage des eaux usées).
La politique de l’eau de la collectivité s’inscrit pleinement dans le développement durable, en visant une gestion équilibrée des ressources en eau. Sur le long terme, elle doit permettre le développement des usages économiques de l’eau (enjeux économiques), assurer l’accès de tous à une eau de qualité (enjeux sociaux), tout en garantissant la préservation des ressources en eau et des milieux aquatiques (enjeux écologiques).
Le cycle de l'eau
Les trois états de l'eau
L'eau existe sous trois états distincts :
- liquide : présente dans les océans, les mers et les pluies.
- solide : sous forme de glace, de neige et de givre.
- gazeux : présent dans l'atmosphère.
Elle circule et se transforme dans l'atmosphère, à la surface de la Terre et dans le sous-sol, formant ainsi le cycle de l'eau, qui comprend les processus d'évaporation, de précipitation, de ruissellement et d'infiltration.
La distribution de l'eau sur terre
La Terre est recouverte à 70 % d'eau, dont :
- 97 % est constituée d'eau salée, présente dans les mers et les océans.
- 3 % est de l'eau douce, que l'on trouve dans les rivières, les lacs, les nuages et les eaux souterraines.
L'eau douce est une ressource naturelle essentielle pour satisfaire les besoins vitaux et les activités humaines.
Gestion par bassin versant
L'eau ne respecte pas les frontières administratives. Ainsi, une dégradation de sa qualité en amont d'un bassin versant (au niveau de la source) peut avoir des conséquences sur plusieurs centaines de kilomètres, affectant les usages de l'eau en aval. Le renouvellement de l'eau, qu'elle soit dans les milieux aquatiques ou souterrains, peut prendre un temps considérable. Les délais nécessaires pour éliminer une pollution peuvent donc être très longs, ce qui souligne l'importance d'une gestion durable des ressources en eau.
Limiter l'impact des usagers
Les activités économiques, humaines et de loisirs exercent des pressions sur les milieux aquatiques : artificialisation des sols, prélèvements excessifs d'eau, rejets polluants et atteintes à la biodiversité. Si ces pressions ne sont pas correctement maîtrisées, elles peuvent altérer la quantité et la qualité de l'eau, limitant ainsi les usages qui en découlent.
Pour garantir une eau de qualité en quantité suffisante, il est crucial pour la CCEJR de réduire les pressions sur les milieux aquatiques. Cet objectif nécessite l'adoption de bonnes pratiques par tous les acteurs concernés, ainsi que la mise en place d'incitations financières et de réglementations adaptées.